Cette propriété fait du caoutchouc un matériel de choix peu problématique dans les contextes de liaisons élastiques, d’amortissement et d’étanchéité.
Le caoutchouc naturel est obtenu par coagulation du latex provenant de «l’arbre qui pleure» l’Hévéa. Charles Goodyear développera cette résine industriellement en 1839 en inventant la vulcanisation par le soufre.
Il possède de bonnes propriétés de résilience, de résistance en traction et au déchirement et à la fatigue dans une large gamme de dureté. Ses faiblesses se situent dans vieillissement dû à la chaleur, à l’ozone et aux intempéries. Il ne possède pas une bonne tenue aux huiles et aux solvants.
Le caoutchouc de synthèse apparaitra plus tard, dans les années 1920-1930, pour la production de pneus. Fabriqué à partir d’hydrocarbures, il représente les deux tiers du marché. Il est utilisé lorsqu’on désire de bonnes propriétés mécaniques, de mise en œuvre ainsi qu’une bonne résistance.
Les copolymères butadiène-styrène (SBR), les polybutadiènes (BR), les butyl (IRR), les copolymères d’éthylène et de propylène(EPDM), les polychloroprènes (CR) et les copolymères butadiène-acrylonitriles (NBR) sont tous des caoutchoucs de synthèse disponibles sur le marché.
Les élastomères ne sont jamais utilisés à l’état brut. On y intègre les plastifiants, les charges, les agents de vulcanisation et les adjuvants. Avec ces ingrédients, il sera plus facile d’obtenir une bonne mise en œuvre et de donner de bonnes propriétés au produit final.
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